Quelle Constitution pour Haïti?

Quelle Constitution pour Haïti?

Depuis plus de trente ans, la Constitution de 1987 n’a jamais apporté à Haïti la stabilité, la dignité ni le développement. Conçue avec des aspirations démocratiques, elle a plongé le pays dans une crise politique permanente, un blocage institutionnel et une stagnation économique. Le pouvoir exécutif est trop concentré, favorisant le populisme et la corruption; le Parlement est dysfonctionnel, les élections sont retardées, les lois ne sont pas votées; le système judiciaire est faible, la gouvernance locale est négligée, et la planification économique est déconnectée du budget public. Résultat : la violence remplace le dialogue, la survie remplace le progrès.

Pi Bon Ayiti propose une refondation complète, pas une réforme superficielle. Son modèle repose sur la souveraineté, la transparence et le service public. Le pouvoir exécutif est réorganisé : la présidence est supprimée comme source d’instabilité, remplacée par un chef d’État symbolique élu par les représentants du peuple, et un Premier ministre élu directement par la population pour gouverner selon la Loi Politique Nationale (LPN). Les ministères sont dépolitisés et dirigés par des professionnels compétents.

Le système législatif est simplifié : l’Assemblée Démocratique Nationale (ADN) remplace le Parlement, avec des délégués issus directement de chaque section communale. Cela permet un vote rapide des lois et des traités, sans blocage partisan. La réforme judiciaire introduit des protocoles clairs pour la succession, intègre la supervision dans l’ADN, et protège l’ordre constitutionnel par des procédures, non par des personnalités.

Haïti ne peut continuer avec des institutions qui ne produisent aucun résultat. Depuis 1987, plus de 20 gouvernements ont échoué, les vides électoraux se répètent, l’insécurité est généralisée, et l’économie reste sans direction. Pi Bon Ayiti répond par une structure, pas par des slogans. Il propose un modèle discipliné sur le plan budgétaire, enraciné dans les communes, fondé sur le mérite et culturellement authentique. Ce n’est pas une simple réforme—c’est une renaissance civique.